Le nouveau décret qui vient d’être adopté par le gouvernement de la République de la Côte d’Ivoire va certainement apporter un nouveau souffle dans le domaine du transport de ce pays. En effet, le pouvoir exécutif a récemment décidé de réviser le règlement relatif au parc automobile sur le territoire ivoirien. Outre, le rajeunissement des véhicules qui circulent dans le pays, le vrai objectif des dirigeants sur place étant de lutter contre le réchauffement climatique tout en allégeant la pollution de l’air qui étouffe la communauté ivoirienne. Par ailleurs, l’autorité de la Côte d’Ivoire veut également couper court avec les nombreux accidents meurtriers causés par les voitures usées. En fait, ces moyens de locomotion d’occasion appelés communément «Au revoir la France» ou bien «Corbillard roulant» envahissent totalement la circulation dans les routes nationales et provinciales. C’est pourquoi la nouvelle loi qui a été décrétée au mois de décembre 2017 a entre autres, fixé l’âge des taxis de seconde main qui peuvent rouler sur le sol ivoirien à cinq ans tandis que les minibus d’occasion qui y circuleront ne doivent pas dépasser les sept années. Quant aux autres moyens de transport que sont les poids lourds et les bus ayant trente-quatre sièges et plus importés, ils doivent avoir au plus dix ans.

Mesures insuffisantes :

Cette mesure gouvernementale pour renouveler le parc automobile ivoirien prise par le régime Alassane Ouattara est jugée inadéquate par les professionnels et les usagers de la route. Ainsi, le président de la Coordination nationale des gares routières, Adama Touré pense qu’une telle décision n’est pas suffisante pour lutter contre les gaz malsains mauvais pour la santé humaine émanant des pots d’échappement des véhicules usés. Pour lui, la solution efficace réside dans la stricte prise de responsabilité de la société en charge du contrôle technique automobile en Côte d’Ivoire devant les éventuels arrangements des gens pour avoir facilement en leur possession les certificats de visites technique. Sinon, ces deux groupes conditionnent l’efficacité de la restructuration du parc des voitures ivoirien par l’effectivité des contrôles de vignette technique par la police nationale. D’ailleurs, pour soutenir leur point de vue, quelques statistiques ont été avancées en ce qui concerne le nombre de véhicules qui ose passer une vérification technique annuelle sur le sol ivoirien. Dans cette optique, il a été démontré qu’il y a juste les tiers des 600.000 moyens de transport à seulement sont contrôlés physiquement à Abidjan par la SITCA (Société Ivoirienne de Contrôle).