Une nouvelle réglementation régit désormais le monde de la circulation dans la République de la Côte d’Ivoire. Ce changement fait suite au récent décret pris par l’autorité ivoirienne au mois de décembre 2017, plus précisément le 6 du dernier mois de l’an passé. En fait, cette décision gouvernementale a porté sur la limitation de l’âge des véhicules usés qui peuvent entrer sur le territoire national.

 

En quelques mots, les dirigeants de la nation ont trouvé utile de rajeunir le parc automobile en Côte d’Ivoire qui, généralement, a une moyenne d’âge de plus de deux décennies. Ainsi, les voitures d’occasion importées autorisées à franchir la frontière ivoirienne devront respecter scrupuleusement les nouvelles mesures en vigueur. 

 

Pour informations, le décret adopté par le pouvoir exécutif mentionne les résolutions suivantes : 10 (dix) ans au plus pour la catégorie des poids lourds, moins de 7 (sept) ans pour les voitures mini cars et les camionnettes et des véhicules de tourisme ne dépassant pas les 5 (cinq) années.

 

Au fait, la population ivoirienne est partagée par cette innovation initiée par les gouvernants du pays dans le secteur de l’automobile. D’un côté, on peut trouver les gens qui sont pour un nouveau statut des véhicules qui doivent rouler sur les voies publiques. De l’autre, il y a ceux qui doutent des impacts négatifs sur le quotidien du peuple ivoirien, notamment les personnes qui ont l’habitude de se côtoyer avec les vieilles carrosseries.

 

La première conséquence est la régression inévitable des importations des automobiles d’occasion. Ce qui suppose également la montée du coût de ces véhicules en provenance des pays étrangers. C’est un fait qui influencera aussi sur le pouvoir d’achat des éventuels clients ivoiriens, qui ont l’habitude d’acquérir les anciennes voitures de plus de 10 ans.

 

La liquidation des stocks normalement pour une période de six à sept mois est la toute première réaction des vendeurs de voiture à Abidjan à l’instar de John Ouattara avec l’application de la récente législation. Par ailleurs, le syndicat des importateurs n’est pas du tout convaincu de l’argument avancé par le gouvernement sur la pollution. Se procurer un carburant plus sain avec un contrôle technique plus strict sont les mesures les plus appropriées, d’après lui. Pour leur part, les mécaniciens préfèrent réparer les vieux véhicules qui payent mieux pour bien nourrir les membres de la famille, selon l’avis de l’un d’eux Robert. A noter que la Côte d’Ivoire abrite quelques 500.000 automobiles d’occasion tous les ans.